ALLÉGORIE DE L'EXIL

Enfin arrivés à la chapelle!

Après une grande montée, nous pénétrons dans la petite salle et oh! Surprise!!!

Nous entrons dans un magnifique paysage: des oiseaux taillés survolent nos têtes ahuries. Certains volent haut, d'autres bas.

Les tableaux accrochés au mur représentent les montagnes de Sibérie. Le premier tableau est assez grand et nous donne l'impression qu'un pot d'encre s'est renversé sur la montagne. Elle devient la montagne de velours! L'autre est recouvert de coups de crayons comme un mirage.Quand mes yeux se posent sur les îles, je constate que la montagne que j'ai observée en tableaux est passée au moins sept fois à la photocopieuse, mais sous différentes formes: en pissenlits morts, en ciment, en plâtre, en peinture et en toutes sortent de matériaux.

Nos têtes voyagent en toute liberté puis Edwige nous demande de nous asseoir sur des banc éparpillés et collés aux murs. Nous l'écoutons, et plus elle nous explique son travail et plus nous comprenons cet univers de l' allégorie de l'exil. Plus tard, nous découvrons les petites maisons blanches faites en cire d'abeilles posées face à l'autel. Après avoir observé ces "maisons de guerre", nous nous rendons dans l'autre salle. 

Là, un petit avion est dirigé par une télécommande; ici, un petit phare tournant sur lui-même est posé sur des sucres. Plus loin, dans une petite armoire, un ordinateur passe une vidéo sur laquelle nous découvrons des balles tombant du ciel et atterrissant sur un champ de terre. 

Et voilà, nous repartons bien contents d'avoir pu voyager en Sibérie.

 

Anna, 

classe ce cm2 à l'école de Jussat.