Composée sur-le-champ et sans préparation, A Ciel ouvert est une installation ponctuée de petites interventions apparaissant comme des extraits.

Alors qu'"une ligne médiane parcourt le monde", cette traversée fait se rencontrer et se connecter des éléments issus de registres divers; un panorama d'images hétéroclites qui s'approprie l'espace d'expérimentation.

Une sorte de livre ouvert où textes et images se croisent, se combinent, se répondent, se confrontent.

Les mots vagabondent telle une lente propagande vouée à raisonner comme un communiqué: "La route est longue", "Aujourd'hui le manège a tourné" ou encore "Save our souls".

Cette recherche improvisée fait perdurer l'existence "d'objets solitaires": le cheval, la monocotylédone, le sanglier sorti de sa compagnie, le soleil parfois chaud,

le soleil la nuit...

Un travail que l'on peut parcourir en lecture aléatoire. Pour rendre visible, A ciel ouvert, une valise vide de souvenirs, une armée en déroute ou encore des abréviations détournées de la vie pratique.

Une phrase formulée en langage des signes vient clore les derniers accents donnés au projet:

"Conserve mes sentiments".